Profession : Agent de Protection Rapprochée

Mais qu’en est-il du métier de la protection rapprochée plus de 20 ans après, particulièrement à la veille des JO de 2024 ?

 

Doit-on revenir sur les fondamentaux de la protection rapprochée si l’on veut en respecter les principes les plus élémentaires pour maîtriser l’opération de sécurité privée ?  

 

 

Après avoir constaté dans le secteur de la protection rapprochée le manque de transparence de certains acteurs face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain, afin de tromper et de s’approprier la reconnaissance du métier de la protection rapprochée, il semble important de revenir aux fondamentaux de la profession pour ne pas trahir la mémoire de tous ceux qui nous ont inspirés.

 

En effet, beaucoup d’acteurs ont contribué à la reconnaissance du métier de garde du corps depuis plus de 20 ans, avec des croyances et des certitudes. Il est bien de se rappeler de ce chemin parcouru et de rendre hommage à « nos aînés », pour continuer de progresser dans un secteur où l’exemplarité et l’humilité sont de mise.

 

Si aujourd’hui, le métier d’agent de protection rapprochée est régulé et qu’il répond à des exigences précises, notamment réglementaires selon le livre VI du Code la Sécurité Intérieure pour les activités privées de sécurité, il semble important pour apporter notre pierre à l’édifice du continuum public-privé pour lequel l’État porte une attention particulière au regard des enjeux imminents précités, de faire la différence entre réaliser une opération de sécurité privée selon un cadre réglementaire en vue de protéger l’intégrité physique d’une personne, et maîtriser une opération de protection rapprochée.

 

La syntaxe a son importance et trop souvent la faute est commise dans l’utilisation d’un mot mal employé et placé dans une phrase. Il s’agit d’une erreur qui a du sens, notamment sur la philosophie du métier "agent de protection rapprochée" face à une menace avérée:

 

En effet, réaliser consiste à exécuter quelque chose et de passer d’un état de réalité concrète à ce qui n’était que « virtualité ».

 

Alors, que maîtriser une opération de protection rapprochée est de se rendre maître d’un savoir, d’une technique et de dominer les contraintes dans un contexte précis.

 

Il y a 20 ans de cela, jour pour jour en octobre 2002, le magazine Pro-sécurité, le magazine des professionnels de la sécurité, avait rédigé un reportage terrain, notamment sur OFAPS, organisme de formation historique depuis 28 ans dans le domaine de la protection rapprochée, et sur la vision du métier.

 

On peut constater 20 après, que notre vision était la bonne et confirmée par l’arrêté du 27 juin 2017 portant cahier des charges à la formation initiale aux activités privées de sécurité et l’arrêté du 28 septembre 2018 modifiant l’arrêté du 27 juin 2017.

 

En effet, à la suite de l’arrêté du 10 avril 2009 – JO n°0093 du 21 avril 2009, pour la première fois en France, OFAPS a fait reconnaître le métier de la protection rapprochée avec deux certifications via un organisme certificateur indépendant :

 

  •  Agent privé de protection rapprochée
  • Chef d’équipe en sécurité privée. 

 

Pendant deux ans, OFAPS a été le seul centre de formation pour former les agents de protection rapprochée en France, en vue d’obtenir la carte professionnelle. 10 ans après, d’autres acteurs ont suivi le chemin tracé et ouvert par OFAPS.

 

Aujourd’hui, il est important face aux enjeux de la formation dans la sécurité privée, notamment à la veille des grands événements sur notre territoire avec le manque de personnel, de prendre garde à la maîtrise des opérations de sécurité privée pour faire face à une menace avérée.

 

Je vous invite à consulter l’article que j’ai publié en juillet 2022 sur l’application de la norme ISO 18788, notamment pour apporter la garantie d’une opération armée sur le territoire national.

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